Les règles, les normes du comportement de l’homme, animal social, envers son semblable, celles des mécanismes qui relient les regroupements d’hommes et qui atteignent leur point culminant dans l’État, ont été cherchées par tous les savants jusqu’à l’époque bourgeoise dans le monde de la pensée, de l’activité spirituelle. Depuis Marx, nous les cherchons, et nous en cherchons l’explication la plus solide, dans la sphère de l’économie, de la satisfaction des besoins matériels, dans l’histoire de la production et non plus dans celle de la philosophie.
Ce qui domine dans l’un des premiers grands systèmes de la pensée, celui d’Aristote, c’est justement l’Éthique, qui étudie le comportement de l’homme, et la Politique, qui étudie le gouvernement de l’État, de la polis. « La polis existe par nature, et l’homme est par nature un animal politique. »
Dans ce système, il n’y a rien de mystique et de transcendant, au sens du monde chrétien qui lui succèdera; l’individu doit suivre la vertu, laquelle ne s’écarte pas de la recherche de son plaisir, mais le vrai plaisir ne peut se trouver que dans la connaissance exacte de la nature et dans l’action selon cette connaissance, selon la raison. Force, tempérance, libéralité et justice sont les vertus cardinales; elles répondent à un équilibre pratique entre les individus, et elles ne sont pas la révélation ou la grâce d’un dieu : les Dieux sont pour ainsi dire extérieurs au système humain de rapports et ils jouissent d’une vertu supérieure vers laquelle le sage tend : la théorie, la contemplation de la vérité possédée. Dans le domaine de l’action pratique, ce sont l’État et son pouvoir qui corrigent et gouvernent l’équilibre entre les individus. Nous passons de l’individu à l’État par un lien qui n’est pas encore un droit sanctionné, mais qui réside dans la solidarité, dans la socialité humaine. On trouve souvent ce terme vague dans la constitution actuelle de certains pays – véritable parodie de toute décence théorétique. Chez Aristote, il était plus concret : filia, amitié. Quant aux formes de l’État, elles peuvent être de trois sortes, et le philosophe les admet toutes : la monarchie, l’aristocratie et la politeia, qui sonne mal si on la traduit par police du fait de l’usage moderne différent de ce terme et qui signifie régime citoyen, mais en revanche il en condamne les trois dégénérescences : tyrannie, oligarchie et démocratie. La paidéia, c’est-à-dire l’éducation des jeunes, l’école, est une des tâches fondamentales réservées à l’État.
Cet État qui s’appuie avec équilibre et justice abstraite sur les individus et sur leurs liens honnêtes, repose en réalité dans le monde classique, même dans la république la plus libre, sur le mode de production esclavagiste.
Le monde chrétien et médiéval naît à partir d’une grande lutte révolutionnaire qui abat cette forme de sujétion de classe et qui élève l’esclave – éthiquement et politiquement – à la hauteur du citoyen libre. Il est vrai que, dans la sagesse aristotélicienne, la filia devait déjà avoir cours entre maître et esclave.
Malgré cela, la plus importante systématisation théorique relative à ce monde chrétien, celle de la scolastique et de Thomas d’Aquin, repose sur les données du système aristotélicien. La nouvelle construction ne pouvait cependant pas ne pas refléter dans son Éthique, sous la forme mystique, le bouleversement de classe qui avait détruit la société païenne. La fraternité aristotélicienne s’est transformée en charitas, en amour chrétien du prochain. Le but eudémonique de la vertu s’est déplacé dans le monde immatériel, la divinité a quitté la froidure de ses cieux et c’est la grâce, qu’elle fait pleuvoir sur cette vallée matérielle, qui complète les vertus précédentes par les vertus théologales : foi, espérance, charité.
L’individu est placé sur le plan du libre choix de sa façon d’agir, dans le cadre de son origine qui est le fait du créateur de tout, et de l’omnipotence de ce créateur. Mais déjà à l’époque de Thomas, la construction politique est bien loin du simple reflet ingénu de la mystique primitive des martyrs, qui ébranla le trône des César. L’État d’Aristote est remplacé par l’Église, organisation pratique et concrète qui fait surtout siennes l’éducation et l’école. Les pouvoirs temporels émanent de la doctrine de Dieu, de la pratique de la hiérarchie ecclésiastique; l’individu n’est astreint au respect du droit, du seigneur, du monarque, qu’en fonction de la reconnaissance de celle-ci. La souveraineté politique est imposée à l’individu par un délégué divin; la libertas spirituelle, qui transformait l’esclave en égal de son maître, n’est valable que dans le règne qui n’est pas de ce monde : dans le Moyen âge catholique et féodal, c’est le principe d’autorité au sens plein qui est en vigueur dans la vie temporelle, qui atteint son point culminant dans le monde culturel avec la politique, et les interprètes suprêmes de la vérité, les conciles des évêques, placent la Somme du « Doctor angelicus » à côté de la Bible. Si Louis XIV pouvait dire « l’État, c’est moi », c’était seulement en raison de la sentence thomiste : au Pape omnes reges populi christiani oportet esse subditos, sicut ipsi domino Jesu Christo (« tous les rois de peuples chrétiens sont des sujets du Pape comme ils le sont de Jésus-Christ lui-même. »)
Ces superstructures théorétiques recouvraient depuis des siècles le système de domination de l’aristocratie féodale lorsque la classe bourgeoise naissante se mit à la briser avec ses Réformes, ses Renaissances et ses Révolutions. Le principe d’autorité est attaqué sur tous les fronts. Il semble qu’il le soit d’abord dans le domaine de la philosophie naturelle, de la religion elle-même, de l’art, avec une polémique doctrinale qui débouche sur Aristote lui-même, véritable diable pour Martin Luther, traître à son maître pour les platoniciens humanistes italiens, et complètement dépassé dans le domaine de la science par les Galilée, les Bacon, les Bruno, les Telesio, les Campanella… Ce n’est que dans un deuxième temps que l’attaque s’est portée dans le domaine du droit et de la constitution politique. Mais c’est lui le point central de la lutte; pour que le capital puisse jaillir, il fallait briser les vieilles formes, fonder une économie d’entreprises libres et concurrentes; le système juridique adapté à ces buts, lesquels, nous le savons, sont également des éléments d’exploitation économique et d’oppression de classe, c’est celui qui libère l’animal politique en lui donnant sa pleine individualité, et en en faisant une molécule souveraine, qui volète où elle veut et qui dépose, transmet et investit depuis le bas sa miette de pouvoir dans la structure de l’État. Le roi ou le président ne lèvera plus les yeux vers la grâce de Dieu, mais il les baissera vers la volonté du peuple souverain. L’État n’aura plus l’investiture des hiérarchies religieuses, et il ôtera à l’Église le contrôle de l’École. L’histoire voit naître le monde de la bourgeoisie et du capital, une de ses plus détestables créatures…
En deux siècles d’histoire bourgeoise, l’église de Rome a béni cent fois par l’intermédiaire de cent expédients les puissances et les pouvoirs du Capital. Mais il est remarquable que, dans son message d’ouverture de l’Année Sainte, le pontife actuel, en passant ouvertement des rapports mystiques entre l’homme et Dieu, et des rapports éthiques entre l’homme et l’homme, au problème politique présent, ait, en parfaite cohérence avec la doctrine qu’il représente, renouvelé la condamnation du système capitaliste moderne, avant de passer à celle des tendances prolétariennes et révolutionnaires qui s’annoncent à l’horizon de la décadence bourgeoise.
Afin que les différences de sémiotique, c’est-à-dire des systèmes terminologiques, n’induise pas de méprise, nous allons paraphraser la parole papale avant de la citer. Le système libéral et bourgeois qui consiste à fonder la machine de l’État, non plus sur l’autorité émanant du divin, et révélée ou interprétée par l’intermédiaire de l’Église, mais sur le choix libre et laïque des citoyens, dans sa prétention de répondre mieux que le système religieux et chrétien aux principes naturels et fondamentaux des droits de l’homme et de conduire la société humaine à la fraternité, à la paix et au bien-être, ce système donc a, l’histoire le prouve, échoué honteusement.
« De même qu’il a essayé de secouer le doux joug de Dieu, le monde moderne a en même temps rejeté l’ordre qu’Il avait établi et prétendu en instituer un autre à son gré. Après deux siècles de tristes expériences et de fourvoiements, ceux qui ont encore l’esprit et le cœur droits confessent que de telles dispositions et impositions, qui ont le nom mais pas la substance de l’ordre, n’ont pas donné les résultats promis et ne répondent pas aux aspirations naturelles de l’homme. Cette faillite s’est manifestée sur un double terrain, celui des rapports sociaux et celui des rapports entre les Nations. »
Les fastes de la civilisation capitaliste et démocratique qui régit l’État suivant les principes sacrés de 89, auxquels les fascistes d’hier, les démocrates-chrétiens d’aujourd’hui et les social-communistes qui affirment de façon indécente qu’ils représentent demain, rendent finalement un hommage vil et démagogique, sont donc définis, dans cette puissante invective, comme de tristes expériences et des fourvoiements. Exploitation sociale féroce et guerres fratricides entre les peuples concluent le bilan et sont résumées par un mot tiré de la terminologie bourgeoise : faillite.
Mais la critique ne s’arrête pas là, c’est-à-dire au bilan de la situation générale du monde et de la société politique; elle se poursuit par l’examen de l’éthique, des mœurs de cette époque de basse bourgeoisie et des constructions pseudo-culturelles qui voudraient les exprimer. Nous assistons à la condamnation de l’individualisme juridique qui, afin de déblayer le chemin de l’accumulation effrénée du capital pour les membres des classes privilégiées, a trompé les foules et les masses en les appelant à une course illusoire à la richesse individuelle et a ainsi été à la base de la misère et du malheur de l’immense majorité des hommes; nous assistons également au désavœu de ces mœurs d’avidité et de jouissance orgiaque qui, comme dans toutes les époques de décadence et de décomposition, intoxiquent les foules à coup de stupéfiants et qui réservent le banquet aux cercles restreints des dominateurs, de leurs prétoriens, de leurs janissaires et de leurs maquereaux.
« Dans le domaine social, la trahison des desseins de Dieu s’est opérée à la racine même par la déformation de l’image divine de l’homme. à sa physionomie réelle de créature ayant son origine et son destin en Dieu, on a substitué le faux portrait d’un homme à la conscience autonome, législateur sans appel de lui-même, irresponsable envers ses semblables et envers son environnement social, sans autre destin qui soit extérieur à la terre, sans autre but que la jouissance de biens limités; sans autre norme que celle de l’assouvissement sans discipline de ses convoitises. C’est de là qu’est né et s’est consolidé pour des lustres entiers cet ordre excessivement individualiste qui est aujourd’hui dans une crise grave quasiment partout ».
Si on néglige le contenu transcendantal et ultra-naturel des arguments qui est le propre de la doctrine organisée de celui qui parle, il reste dans toute sa force la dénonciation de l’entrée dans une crise grave « quasiment partout » – possible réserve diplomatique en faveur des partis et gouvernements bourgeois actuels qui se réclament de la socialité chrétienne – de l’ordre qui se fonde sur l’économie de libre concurrence, sur le droit du libre choix des opinions, du parti, de la confession et du vote politique. Non seulement cette condamnation n’est plus rédigée dans les termes du Syllabus, mais, dans sa conclusion même, elle tient compte de façon appropriée de ce que le dernier siècle de régime capitaliste présente aux recherches historiques. Bien que l’Église, qui a perdu tout bras séculier, absolve, dans l’administration pratique de ses fonctions, la liberté de culte, d’organisation sociale et d’opinion politique, le Pape conclut par la condamnation la plus rude des résultats historiques auxquels a conduit l’application de ces principes, considérés comme immanents et suffisants à l’homme et à la société, comme aptes à les libérer de l’ancienne terreur des Dieux supraterrestres et de celle, de plus en plus présente, de l’oppression et de la misère.
Le poids de cette condamnation est indiscutablement décisif, même si ses prémisses doctrinales sont celles-là mêmes, et séculaires, contre lesquelles la pensée critique moderne développa un travail de démolition qui, utile à la nouvelle domination bourgeoise, n’en demeure pas moins décisif dans le domaine de la science. Et il est important du fait qu’au coup de fouet cuisant contenu dans le diagnostic de dégénérescence, de crise, de faillite, la bourgeoisie mondiale ultra-puissante en argent, en installations et en armes, ne trouve pas de réactions comparables, même de loin, à celles avec lesquelles elle répondit, par des flambées d’anticléricalisme et d’athéisme non seulement polémique mais entraînant une lutte décidée de persécution, aux syllabus, aux bulles, aux excommunications dont l’intention était d’arrêter le démon des révolutions anti-féodales.
Le chef du capitalisme le plus caractéristique de ces mœurs et de cette ambiance de concentration ploutocratique effrayante et d’endoctrinement du peuple par une culture, une littérature et un art bassement drogués d’aphrodisiaques individualistes, véhicules d’impuissance sociale parmi les classes dominées, le président Truman, répond le jour même, qui plus est au nom d’un peuple non catholique, à la gifle sans gant en baisant la Pantoufle sacrée. Et en même temps, il cherche à faire passer un bilan historique contraire à celui que Pacelli a tracé. « Le sens de la volonté divine… de la mission du Sauveur… est de plus en plus évident dans le livre de l’histoire… dans les efforts des peuples des nations qui suivent un nouvel ordre mondial de progrès éclairé, fondé sur la moralité, la justice, la vérité et la liberté vers une paix juste et durable ! »
Si on laisse de côté pour le moment la crédibilité des fondements doctrinaux aussi bien de la construction mystique catholique que de la construction démocratique bourgeoise, cette contradiction servile apporte la preuve qu’en matière de diagnostic historique, en regard des forces qui gouvernent le monde, c’est le pessimisme du chef de l’Église qui triomphe de l’optimisme de métier et de classe du Président américain.
Immédiatement après, le message papal s’adresse au camp, qui dans la politique du moment, se situe à l’opposé. Étant donné que la critique de l’équilibre et de la civilisation bienfaisante qui sont affirmés dans l’ordre bourgeois est, depuis plus d’un siècle, postulée avec beaucoup de rigueur par le socialisme sur la base de la lutte de classe prolétarienne, le Pape présente ces autres adversaires du capitalisme, pour les condamner. Mais son regard est dirigé avec un réalisme scientifique non pas tant vers les constructions de doctrine que vers les forces qui opèrent en fait dans le monde, vers le puissant organisme mondial chapeauté par l’État moscovite. « Mais les novateurs successifs n’ont rien apporté de mieux (que cet ordre excessivement individualiste) : partant des mêmes prémisses erronées mais passant par une autre voie, ils nous ont conduits à des conséquences non moins funestes, jusqu’au renversement total de l’ordre divin, au mépris de la dignité de la personne humaine, à la négation des libertés les plus sacrées et les plus fondamentales, à la suprématie d’une seule classe sur les autres, à l’asservissement de toute personne et de toute chose à l’État totalitaire, à la légitimation de la violence et à l’athéisme militant. »
Cette éloquente synthèse pacellienne nous offre l’occasion d’exposer les différences essentielles qui existent entre les positions du marxisme révolutionnaire et celles du mouvement stalinien actuel.
Les staliniens partent des prémisses bourgeoises puisqu’ils ont fait leurs, depuis 1926 au moins, les slogans politiques de liberté et de démocratie. Le marxisme part d’une seule prémisse qui consiste à substituer la recherche critique exempte de présupposés à toute acceptation de textes et de thèses imposés par l’autorité traditionnelle et par la révélation transcendante. Son athéisme militant dépasse l’idée d’abolir la croyance dans la divinité, puisqu’il refuse tous les mensonges présentés comme des principes généraux naturels à la société humaine ou gravés dans la mémoire de l’homme, alors qu’ils servent les buts d’une classe sociale et qu’ils furent, pas moins que des dogmes religieux, créés à cette fin. Les staliniens sont en train de faire de leur chef, hier généralissime, aujourd’hui apôtre de la paix, un nouveau demi-dieu et un pape, et, dans la querelle des lieux sacrés et du pétrole sacré, ils parlent de représentation de l’Église orthodoxe. Les marxistes, en étudiant le déterminisme de la société réelle, enterrent tout individualisme et placent parmi les paroles vides de sens la dignité de la personne humaine, que les staliniens titillent de façon démagogique. La suprématie d’une classe sur les autres, à savoir la dictature de la classe laborieuse, est le moyen de supprimer toutes les classes et les suprématies. L’État totalitaire n’est pas un point d’arrivée mystique mais un moyen inévitable, de même que la violence de classe est inévitable, pour exciser pour toujours le bubon cancéreux d’un monde aussi infecté que celui d’aujourd’hui, décrit par le Pape.
Une victoire indubitable de la doctrine marxiste intégrale est le fait que, de la chaire qui est au sommet d’une institution aussi ancienne et dont la théorie, l’organisation internationale et séculaire sont aussi continues et cohérentes, l’analyse de la situation lors de l’ouverture symbolique d’un nouveau cycle jubilaire ne puisse se faire sans tenir compte des données de la doctrine prolétarienne moderne : les classes, la question de l’économie, la succession en grandes périodes historiques des forces antagoniques de production.
A la différence bien marquée de la façon d’agir opportuniste des centrales capitalistes et de celle du Kremlin qui trahit chaque fois plus le monopole de confiance prolétarienne, les constatations sur la désagrégation du capitalisme, auquel aucun dessein divin ne pourra éviter le dénouement révolutionnaire, sont effectuées sans faire commerce de ses propres principes. On commerça avec les auberges pour les pèlerins, le Vatican fit le commerce des indulgences comme à l’époque de Savonarole, mais on ne fit pas commerce, comme à Washington et à Moscou, de la doctrine, là celle des Lincoln, là celle des Lénine.
Cela est avant tout permis par la hauteur de la préparation et de l’esprit. La sélection instrumentale du dirigeant est bien assurée par l’ancien mécanisme romain, de la messe au conclave; elle est pitoyable dans le système des démocraties parlementaires et « populaires ». L’homme le meilleur est acheté dans celle-là, pendu dans celles-ci.
Si le souffle mystique de l’Esprit-Saint choisit la personne du souverain pontife, on peut croire que c’est la trompette dantesque de Barbariccia qui désigne les chefs de gouvernement et les leaders de leurs oppositions.[1]
Notes :
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Note des traducteurs
Barbariccia était un démon rencontré par Dante au cours de son voyage en Enfer («La Divine Comédie», Chant 22); il avait la particularité, d’après l’auteur, de « faire de son cul une trompette ».
Les textes d’Aristote auxquels il est fait allusion sont l’«Ethique à Nicomaque» (Ed. Vrin ou Garnier-Flammarion), l’«Ethique à Eudème» (Ed. Vrin) et «La Grande Morale» (Revue de l’Institut catholique de Paris, 23, 1987). «La Politique» se trouve aux éditions Vrin. La Somme du « Docteur Angélique », surnom de Thomas d’Aquin, est double; il s’agit soit de la «Somme Théologique» (4 volumes, Ed. Le Cerf) soit de la «Somme Contre les Gentils» (non disponible en français).[⤒]