Dans le «Capital», Marx fait de larges références à la législation sociale de l’Angleterre et des autres pays. Ces références ne se trouvent pas seulement dans la Quatrième Section, «La production de la plusvalue relative», qui montre le développement historique des phases de la production capitaliste de la manufacture au machinisme et à la grande industrie, en suivant leurs effets sur l’exploitation des salariés. Elles apparaissent plus tôt, dès l’énoncé de la théorie de la plus-value, au début de la Troisième Section, «La production de la plus-value absolue». Aussitôt après avoir expliqué la répartition entre le patron et l’ouvrier de la valeur que ce dernier ajoute au produit, et l’avoir exprimée en portions de la valeur du produit lui-même, Marx entreprend de l’exprimer en portions de la journée de travail. Et tout de suite, il expose l’histoire des premières luttes ouvrières en Angleterre pour la réduction des horaires de travail; fidèle à sa méthode, il en tire des éléments à l’appui de son analyse des données historiques, avec leurs deux périodes: dans la première, la législation étatique tend, pour favoriser le capitalisme naissant, à imposer des horaires de travail maximum (allant dans l’épuisement des forces humaines jusqu’à un degré que l’esclavage et le servage médiéval avaient ignoré); dans la période suivante, l’État se met à légiférer dans le sens d’une réduction de la journée de travail dans l’industrie (les luttes pour le Bill des dix heures en 1884 en sont l’exemple classique).
C’est que la référence à l’histoire joue un rôle décisif dans la démonstration de la doctrine économique marxiste opposée à la doctrine bourgeoise: il ne s’agit d’ailleurs pas seulement d’anéantir les faux théorèmes économiques des défenseurs du capitalisme privé, mais de démanteler toute l’idéologie juridique et philosophique qui est à la base du régime bourgeois et de la révolution démocratique.
L’économie marxiste reconnaît que l’échange entre marchandises, et entre marchandise et monnaie, s’effectue entre «équivalents» sur le marché; jusque là, on pourrait admettre avec les libéraux, les utilitaristes et les libre-échangistes que sur le marché sont en présence deux «agents économiques libres», auxquels la société et l’État ont assuré des droits égaux (une fois brisées les entraves médiévales), et qu’ils commercent à leur mutuel avantage. Libres de leurs pensées, libres en droit, libres en affaires: ce sont les individus-types de la civilisation bourgeoise. Mais… dans toute cette série d’échanges égaux, comment le capital peut-il bien se former et s’accumuler en quantités toujours plus énormes?
Cela est rendu possible par la «libre» vente d’une marchandise spéciale: la force de travail humaine. Et c’est ici qu’il y a un os dans la liberté de contrat. Bentham et compagnie prétendaient que le travailleur, en s’engageant spontanément à travailler contre un salaire, fait un contrat comme tous les autres, en tant qu’«agent libre». Marx démontre que dans ce contrat spécial l’équivalence des valeurs échangées n’existe plus, et que l’utilisation de cette marchandise spéciale par le patron lui permet d’en retirer un bénéfice à son avantage. A la fin des chapitres célèbres de la Deuxième Section du Capital, nous voyons le libre citoyen travailleur, entré dans ce circuit magique, abandonner sa fière égalité morale et légale avec l’autre contractant pour le suivre, défait et abattu,
«comme quelqu’un qui a porté sa propre peau au marché, et ne peut plus s’attendre qu’à une chose: à être tanné».
Revenons au chapitre sur la journée de travail. Il conduit à constater, tout d’abord, que le capitalisme victorieux réclame le droit d’acheter sur le marché du travail un temps sans limites, une force de travail qui reste sa propriété jusqu’à son complet épuisement. Etrange contrat entre égaux où la mesure des avantages retirés est, pour l’une des parties, strictement limitée à la somme d’argent qui constitue le salaire, tandis que pour l’autre partie elle reste à la discrétion de l’acheteur…
L’État bourgeois révolutionnaire intervient dans un premier temps, pour rendre possible par la force cette disposition discrétionnaire du temps, pour dresser à cette forme d’oppression les anciens artisans, paysans et même mendiants qui avaient encore quelques heures de vie dont ils restaient maîtres. Témoin la réponse classique du porteur napolitain qui s’étire au soleil sur le quai, au riche touriste qui l’appelle: il regarde la lourde valise et, sans bouger, lui fait cette réponse parfaitement marxiste:
«Signo, aggio magnato, Monsieur, j'ai déjà mangé aujourd’hui!».
Laisser-aller? Négation de Dieu? Oui, du tout puissant dieu argent! La très civilisée Albion a sûrement encore en réserve quelque loi qui enverrait ce porteur aux galères!
Si, dans un second temps, l’État bourgeois est conduit à légiférer dans un sens directement opposé, à céder en apparence aux revendications ouvrières sur ce point, à mobiliser tout un arsenal de phrases philanthropiques sur la justice sociale, la santé du peuple, etc., tout cela démontré, en termes économiques, que le libre jeu des forces et des contrats spontanés ne conduit pas à l’équilibre, mais au conflit et à la ruine, et confirme que les rapports entre le salarié et l’industriel échappent à là règle des contrats commerciaux et des rapports de marché, cet Eden de l’économie bourgeoise.
Tout cela est connu: mais Marx a apporté beaucoup plus. Il a refusé les promesses de la grande révolution libérale qui prétendait avoir tout fait, tout accompli pour offrir à tous les citoyens des chances de vie égales et pour instaurer un mécanisme juridique dont chaque élément de la société pourrait attendre protection et défense sous réserve de respecter les deux conditions classiques de l’idéologie libérale: se présenter comme individu isolé, et utiliser des moyens légaux. L’insurrection et les révoltes collectives n’étaient en effet justes et saintes que tant qu’il s’agissait d’abattre les obstacles féodaux et absolutistes qui barraient la route au pouvoir des classes bourgeoises: maintenant que l’on a des chartes constitutionnelles et des «lois égales pour tous», il ne doit plus en être question.
Et pourtant, en passant de la concurrence entre eux à l’action et à l’organisation collective, en descendant dans la rue en révolte contre les traitements inhumains, les ouvriers ont contraint l’État à intervenir de façon autoritaire dans les rapports économiques de production et à les rectifier. Non seulement ils s’assuraient ainsi un peu de temps et de répit pour se préparer à des luttes d’une portée historique bien plus vaste, mais la preuve était donnée que le système social et politique créé par la bourgeoisie n’apporte de garantie qu’à une partie des composants de la société, protège une domination de classe, et doit historiquement être combattu, attaqué et renversé par des moyens révolutionnaires, tout comme ceux qui l’ont précédé.
Le Bill des dix heures, prototype des mille et une mesures d’un siècle de «lois spéciales», est une très modeste conquête, mais par sa signification économique et historique, il vient étayer toute la théorie révolutionnaire. A la fin du chapitre cité, après avoir exposé comment les travailleurs ont dû, pour éviter la mort sociale et physique, utiliser la pression de classe pour élever un obstacle légal qui leur interdise de se vendre «spontanément» au capital, Marx s’exclame, dans un passage fameux:
«Le pompeux catalogue des ‹droits de l’homme› est ainsi remplacé par une modeste grande charte» qui détermine légalement la journée de travail et «indique enfin clairement quand finit le temps que vend le travailleur et quand commence le temps qui lui appartient».
La promulgation par la bourgeoisie de ce modeste Bill a fait éclater le vide et le mensonge de ses «chartes» et de ce «décalogue» des droits qu’elle continue à brandir et qu’elle rallonge quand le sang prolétarien l’y force (comme par exemple lorsqu’elle promulgue la toute nouvelle «libération de la peur et du besoin»).
Nous voilà au point d’arrivée du raisonnement. Là où l’on doit lire la démonstration (magistralement corroborée par l’histoire du Bill des dix heures et de toute la législation bourgeoise) que tout le système du droit bourgeois doit être abattu dans une bataille révolutionnaire, puisque ses libertés ne sont qu’une forme moderne d’esclavage, certains ont prétendu lire que, de loi en loi, de réforme en réforme, en mariant «liberté politique» et «justice sociale», on accéderait au socialisme. Certains attribuent même cette mystification opérée par les réformistes depuis un siècle à l’«obscurité» de Marx. Il ne sert à rien d’être clair avec ces malheureux que l’histoire abandonné aux ténèbres du passé: habent oculos et non vident, habent aures et non audiunt, ils ont des yeux et ils ne voient pas, ils ont des oreilles et ils n’entendent pas…
Plutôt effrayé par les échos de la crise économique et du chômage, par le caractère endémique, à la fois apathique et convulsif, des protestations et agitations des classes pauvres, trop bête pour être rassuré par l’irrémédiable dégénérescence contre-révolutionnaire des organisations qui, malheureusement, contrôlent ces masses, le bourgeois italien veut et réclame des réformes qui puissent, comme l’huile sur la mer, apaiser la tempête sociale.
Notre bourgeoisie est la plus réformiste de toutes et notre administration d’État a des traditions ininterrompues de dirigisme économique. Une ligne très cohérente relie ses dirigeants, de Cavour à l’actuel [1950] De Gasperi, en passant par Giolitti, Nitti et Mussolini. A la conférence syndicale confédérale de la C.G.I.L., on s’est réjoui de ce que le «plan» du secrétaire Di Vittorio ait recueilli l’approbation des «socialistes» Orlando et Nitti. Parbleu! Mussolini aurait été le premier à applaudir à ce genre de proposition! Les ignominies collaborationnistes et anticlassistes proférées par le secrétaire général et les économistes qu’il a recrutés Dieu sait où se trouvent déjà, en un meilleur style, dans le discours de Dalmine de Mussolini et dans sa Charte du Travail.
C’est précisément sous le Duce que la méthode réformiste a fait des pas de géant, avec des réalisations concrètes. Jusqu’en 1924 au moins, toute l’Italie au Sud de Rome était en retard de quatre-vingts ans sur la loi des dix heures, malgré les leçons de libéralisme politique prises à Londres depuis 1848. On pouvait encore y voir le journalier agricole se présenter à l’aube et s’en aller au crépuscule en plein été, contre un demi-litre de vin, un plat de haricots (le pain, c’est lui qui devait l’apporter) et quelques lires. Assis à l’ombre, la pipe à la bouche, déboutonné, le patron l’apostrophait dès qu’il s’arrêtait de trimer un instant: «Vas-tu donc piocher!…». Puis ils faisaient les comptes de la journée en se tutoyant…
Quelques années passèrent, et la bourgeoisie antifasciste (et pour cause!) du Sud vit s’abattre sur elle l’hallucinant réseau des normes syndicales (les «barons», eux, s’en souciaient comme d’une guigne, s’étant depuis les croisades déchargés sur d’autres du soin de «faire piocher»): horaires de travail, salaire à l’heure, assurances, charges de toutes sortes et paperasserie sans fin dès qu’on avait besoin de bras pour labourer. Système dont nous ne faisons nullement ici l’apologie, avis aux durs d’oreille. Le poids de toute cette machinerie idiote ne retombe pas sur le capital: elle peut certes liquider quelques petits ou moyens bourgeois, mais elle favorise la grande accumulation et sert à flouer la classe ouvrière. Quand nous qualifions quelqu’un de réformiste, nous ne faisons que lui exprimer notre plus profond dégoût.
Réformiste, l’État l’a été à la fin de la période féodale, par souci de conservation naturellement. Pour éviter la chute, les anciens régimes s’efforçaient d’encadrer avec de vains programmes les forces productives en révolte. Là où les grands États nationaux étaient déjà constitués, la classe capitaliste, après avoir pris le pouvoir, construisit le nouvel État, fermement antiréformiste: destructeur et non constructeur, politique et non économique, s’employant à libérer les forces productives de leurs entraves, non à les canaliser. Les lois spéciales étaient peu de chose devant la grande Charte constitutionnelle dont les articles venaient saper les souches antiques du régime du servage et de la corporation. C’est le début de la grande évolution vers un type d’État bourgeois toujours plus interventionniste en économie, disciplinant la production et les échanges. Cette évolution, bien connue dès la première construction théorique marxiste, est le reflet direct et inévitable de la naissance d’une nouvelle lutte de classe au fur et à mesure que le développement impétueux du capitalisme crée les armées prolétariennes du travail et qu’un nouvel antagonisme entre les intérêts sociaux prend le pas sur l’ancien; à mesure que le problème historique n’est plus d’empêcher les classes féodales de revenir au pouvoir, mais d’empêcher la classe ouvrière de l’arracher à la bourgeoisie.
Le mini-État italien naît bourgeois, et sans tradition nationale. Sa lutte antiféodale ne va guère plus loin que les récits littéraires. Il naît en retard, et pour cette raison même plus moderne: il se met tout de suite à l’heure, il naît réformiste. En un certain sens, il devance l’heure il naît fasciste. Tout le ridicule et le tragique de la situation italienne tient à cela: de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, les politiciens professionnels s’imaginent tous aujourd’hui encore qu’ils sont en train d’œuvrer pour éliminer des «arriérations», et dresser des «catalogues» de garanties constitutionnelles… sans aucun objet.
L’État bourgeois classique du premier type, préréformiste, a bien sûr un budget, il lève des impôts, dépense, assume des tâches de gestion. L’État féodal avait d’ailleurs déjà ces fonctions dans les grands pays européens, ce qui en avait fait un des grands agents de l’accumulation capitaliste. Le nouvel État bourgeois pur, en revanche, s’affranchit de tout caractère de «détenteur et investisseur de capital». Tout le système de ses lois assure et garantit désormais que le capital peut agir librement à titre privé, l’État n’assumant, à ses côtés, qu’un rôle de police. L’administration centrale n’investit directement, au début, que dans les fonctions économiques que l’investissement privé déserte. Elle assume les travaux publics lorsqu’ils ne rapportent pas de profit et qu’aucun capital privé ne les entreprendrait. Elle prend en charge une série de besoins «sociaux»comme la santé publique, la circulation routière, la lutte contre les fléaux et les risques comme les incendies, etc. On n’imagine pas une entreprise qui se consacrerait, comme les pompiers d’une chanson italienne, à provoquer des incendies, pour aller ensuite les combattre. On ne met pas le feu aux maisons pour se faire payer tant de l’heure à l’éteindre – encore que le capital fasse bien pire, mais sur une autre échelle…
Dans sa forme suivante, l’État commence à mettre la main à la pâte, pour des raisons politiques et politico-sociales: on le voit par exemple entreprendre de grands travaux pour éviter les révoltes de chômeurs, peste caractéristique de l’État italien. Enfin, dans sa forme la plus moderne, l’État investit: cela devient sa fonction la plus remarquable, qui entraîne un gonflement démesuré de sa machine. Il investit pour soutenir le capitalisme et les capitalistes, il finance pour leur donner de l’oxygène, il «contrôlé» leurs entreprises pour combler les trous dans leurs bilans.
Il ressort de tout cela que l’État moderne ne peut prétendre avoir des fonctions qui intéressent «toute la société» que dans les limites modestes de ses interventions qui n’ont pas pour but le profit. Les seuls investissements de fonds publics qui ne soient pas directement un service rendu au capital exploiteur sont les investissements non productifs. Le terme non productif, dans le contexte de l’économie actuelle, désigne tout ce qui ne rémunère pas la spéculation.
La grosse ânerie qu’on nous sert aujourd’hui consiste à réclamer de l’État des investissements productifs: elle est la clef de voûte des crétineries économiques lancées à la Conférence confédérale de la C.G.I.L., auxquelles applaudit toute la presse bourgeoise. Elle est le digne pendant de l’ânerie majeure de l’antisocialisme: faisons passer petit à petit la gestion des entreprises à l’État et leurs revenus, au lieu de bénéficier au capital privé, profiteront à tous les citoyens. La réalisation en grand style de cette politique économique, nous l’avons eue en Italie avec Mussolini: l’État s’est fait alors actionnaire, banquier, financier et investisseur pour le plus grand bien de la grande industrie, qui de nouveau, aujourd’hui, délire de joie à la perspective d’acquérir des équipements et de faire des affaires avec l’argent du lampiste. Les antifascistes ont-ils fait la moindre tentative pour, ne disons pas supprimer, mais même atténuer l’influence des Finsider, Finmare, IMI, IRI[1]? En quoi le plan confédéral diffère-t-il de tout cela?
L’idole de l’État investisseur a beau être, en substance, la même que celle qu’on adore au Kremlin: elle reçoit à juste titre les coups d’encensoir de la Confindustria[2]. La même consigne productiviste est donnée par Moscou aux entreprises soviétiques, et par le syndicaliste Di Vittorio aux industriels italiens.
État protecteur des investissements privés et État investisseur de capital sont deux aspects historiques du même ennemi de classe, que la révolution socialiste devra abattre. La situation spécifique de l’Italie est justement celle-ci: elle exige des dépenses non productives, des interventions qui aient un caractère de mesures sociales et non d’investissements à des fins de profit rémunérateur. C’est un piètre jeu que de prétendre n’être pas d’accord avec l’industrie lourde et de demander des crédits pour la bonification des terres, la construction, l’électrification. Ce sont justement les secteurs dans lesquels rien ne sera fait tant que les motivations y seront de type capitaliste. Les logements, il faut les construire gratuitement, car ceux qui sont sans toit sont aussi ceux qui sont sans travail. La bonification des terres, pendant une longue période, n’élève ni les revenus, ni la production, ni le nombre d’emplois: au contraire, elle les diminue. Les spécialistes de Di Vittorio connaissent-ils des données techniques comme celle-ci: l’irrigation accroît la production à l’hectare, mais diminue le besoin de main-d’œuvre à production égale? L’électricité, les transports et autres services publics coûtent trop par rapport au profit moyen qu’ils rapportent; leur gestion est forcément déficitaire si l’on veut améliorer le niveau de vie (et c’est pourquoi ce programme est utopique).
Seule une économie mondiale peut satisfaire des exigences de ce type. L’économie capitaliste ne le fera que si et quand cela lui sera utile pour la domination du monde en paix ou en guerre. L’État italien ne peut pas le faire, quels que soient ceux qui détiennent le pouvoir, par la seule manipulation de ses ressources internes. Dans le genre théorie autarcique, par parenthèse, a-t-on vu mieux que celle qui prétend qu’en mettant en circulation la réserve d’or de l’État, on active la production nationale?! Graecia capta ferum victorem coepit! La Grèce vaincue a dompté son farouche vainqueur, ou plus vulgairement: l’esprit de Benito Mussolini inspire ceux qui l’ont exécuté.
L’État ne répondrait pas davantage à ces exigences même s’il affermait tout le territoire et la chair de ses habitants à l’un des grands groupes d’entrepreneurs en guerres mondiales, froides ou chaudes.
Une directive simple pour le parti de classe des travailleurs: dès que vous entendrez quelqu’un vous parler de mesures progressives, constructives, productives, ne perdez pas de temps à étudier l’économie politique, jetez immédiatement cette canaille par la fenêtre!
Une fenêtre du rez-de-chaussée, bien sûr. Inutile d’élever des pantins à la hauteur de la tragédie.
Notes:
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Organismes para-publics des secteurs de la sidérurgie, de la navigation, du financement des entreprises, et de la reconstruction industrielle. [⤒]
Confédération patronale, l’équivalent du C.N.P.F. en France ou de la C.B.I. en Grande-Bretagne. [⤒]